Je crée ma demande
En quelques minutes remplissez votre demande
Je reçois des devis
Recevez de la part des notaires des propositions sur mesure
Je valide mon devis
Validez l'offre la plus adaptée directement depuis votre compte
Je constitue mon dossier
Rassemblez vos pièces et échangez avec votre notaire
1.
Le contrat de mariage est le régime que deux personnes vont choisir dans leur union. Celui-ci va permettre aux époux de se protéger mutuellement, de protéger certains biens ou bien encore de protéger des enfants lors de sa succession. Il n’est pas obligatoire, mais peut s’avérer judicieux en pour la plupart des époux français.
2.
A défaut de contrat passé chez le notaire le régime de la communauté réduite aux acquêts s’applique. Mais ce contrat correspond-il à vos besoins ? Il existe en France 4 différents contrats la communauté d'acquêts aménagée, la communauté universelle, la séparation de biens et la participation aux acquêts
3.
Bénéficiez en quelques clics et gratuitement de différents devis proposés par les notaires proches de chez vous. Comparez les prestations et validez le devis que vous souhaitez.
Bien que non obligatoire, le contrat de mariage demeure incontournable si vous ne désirez pas dépendre, par défaut, du régime légal de la communauté réduite aux acquêts. Établi par un notaire et signé avant la célébration, ce contrat vous permet de vous unir sous le régime matrimonial de votre choix : séparation de biens, communauté universelle ou participation aux acquêts. Mais vous avez également la possibilité de modifier ou de changer de contrat après votre union, si vous totalisez au moins deux années de mariage. Afin de prendre votre décision en toute connaissance de cause, découvrez ci-dessous les particularités, les avantages et les inconvénients de chaque régime matrimonial.
Si vous vous unissez sans signer de contrat, vous serez soumis au régime de la communauté réduite aux acquêts.
Sous ce régime dit mixte, les biens mobiliers et immobiliers acquis avant le mariage demeurent la propriété personnelle de chaque époux. En revanche, les possessions et revenus acquis au cours du mariage constituent, eux, des biens communs. Quant aux dettes, elles sont également communes si elles sont contractées après la célébration de l'union — à moins qu'elles s'avèrent excessives en regard du train de vie du ménage ou des besoins de la vie courante. Enfin, en cas de divorce ou si l'un des époux décède, les biens communs sont divisés en deux parts égales.
Destiné au plus grand nombre, le régime de la communauté réduite aux acquêts présente plusieurs avantages :
Mais ne pas faire de contrat de mariage a aussi des inconvénients, car :
En l'absence de contrat, tous les biens acquis pendant la durée du mariage sont aux deux époux, même si un seul les a payés. Il en va tout autrement dans le cas d'un contrat plaçant l'union sous le régime de la séparation des biens. En effet, les possessions de chacun des conjoints sont alors clairement différenciées, qu'il s'agisse des biens et des revenus acquis avant le mariage ou après : les deux époux les gèrent et en disposent donc comme ils le souhaitent.
Il existe une seule exception à cette règle : la résidence du couple, qui est évidemment commune. Pour pouvoir la mettre en vente, il faut donc l'accord des deux époux, même si le bien lui-même n'appartient qu'à un seul. Quant aux biens achetés ensemble, ils appartiennent aux deux époux en proportion des apports de chacun.
Conservant la pleine jouissance de leurs possessions, les époux ayant signé un contrat de séparation de biens sont aussi, par conséquent, pleinement responsables des éventuelles dettes qu'ils pourraient contracter.
Le régime de la séparation de biens est donc particulièrement avantageux si :
Très protecteur dans certaines situations, le contrat de séparation de biens présente toutefois au moins deux limites :
Créé en 1965 en France, le régime de la participation aux acquêts vise à satisfaire "un désir combiné d'indépendance et de participation aux bénéfices". Il fait ainsi partie des régimes mixtes (tout comme le régime de la communauté de bien réduite aux acquêts).
Durant le mariage, le régime de la participation aux acquêts est similaire au régime de la séparation de biens : chacun des époux dispose de ses biens propres et les gère sans avoir à rendre de comptes à son conjoint. Cependant, ce n'est plus le cas à la fin de l'union : dans le cadre d'un divorce, on calcule en effet l'enrichissement de chacun, par comparaison entre le patrimoine d'origine et le patrimoine final. La différence éventuelle est ensuite partagée, par moitié, entre les deux conjoints. Par contre, s'il y a un déficit, celui-ci reste à la charge de l'époux concerné.
Le régime de la participation aux acquêts possède des atouts incontestables, car :
Pour autant, ce régime a également ses points négatifs :
Le régime de la communauté universelle est en quelque sorte l'opposé du régime de la séparation de biens. Il implique en effet la mise en commun de tous les biens des époux, que ceux-ci soient acquis pendant ou avant le mariage, y compris par donation ou par héritage. Il en va de même pour les dettes : les époux en sont tous deux responsables, qu'ils les aient contractées ensemble ou individuellement.
Les avantages du régime de la communauté universelle ?
En revanche, le régime de la communauté universelle présente aussi des inconvénients, auxquels il convient de réfléchir avant de passer devant le notaire pour signer un contrat :
Il n'y a donc pas de régime matrimonial parfait. En revanche, il existe nécessairement une option plus adaptée que les autres à votre situation : vos patrimoines et vos activités professionnelles respectives, ainsi que vos enfants éventuels font partie des principaux critères à considérer pour vous décider avec sérénité. Chargé de rédiger votre contrat de mariage, le notaire peut vous apporter de précieux conseils afin de vous guider dans votre choix. Si nécessaire, il vous proposera également d'ajouter des clauses au document afin d'adapter le régime matrimonial à votre situation particulière.