Assainissement
L'Union européenne et la France adoptent des mesures pour mieux protéger l'eau des menaces de pollution de toute nature. C'est le cas de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006.
L'Union européenne et la France adoptent des mesures pour mieux protéger l'eau des menaces de pollution de toute nature. C'est le cas de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006.
Chaque logement doit être équipé d'un système d'assainissement non polluant. Ce système est dit "collectif" lorsque le logement (ou le bâtiment) est raccordé aux égouts par un réseau d'assainissement communal.
Il est dit "non collectif" lorsque le logement (ou le bâtiment) n'est pas raccordé à un réseau municipal. Dans ce cas, le logement (ou le bâtiment) doit être équipé d'une installation "autonome" (fosse ou autre) pour traiter individuellement ses eaux usées domestiques.
Les utilisateurs ont l'obligation :
Quelles sont les obligations des individus en cas d'assainissement non collectif ?
En l'absence d'assainissement collectif, les usagers sont tenus de mettre en place leurs propres installations sanitaires. Il en existe plusieurs types, qui peuvent être utilisés en fonction de la nature du terrain. Ce système d'assainissement individuel doit toujours être en bon état de fonctionnement. Le propriétaire doit assurer l'entretien (et éventuellement la vidange) par une entreprise agréée par la préfecture de son département.
Le vendeur est tenu de fournir dans le dossier de diagnostic technique joint à la promesse de vente ou, à défaut, à l'acte authentique de vente, l'état des installations sanitaires non collectives.
Cette obligation est en vigueur depuis le 1er janvier 2011. Le document est valable trois ans au moment de la signature de l'acte.
Contrôle des installations sanitaires non collectives :
Le contrôle des installations d'assainissement non collectif est obligatoire et effectué par le Service public d'assainissement non collectif (SPANC). Un certificat de conformité du projet d'installation sanitaire nouvelle ou réhabilitée doit être délivré par le SPANC et joint à toute demande de permis de construction ou d'aménagement.
"Cette disposition est valable qu'il s'agisse d'une demande de permis de construire pour un nouveau logement ou pour une extension d'un logement, dans la mesure où l'extension du logement s'accompagnerait de la réhabilitation de l'installation sanitaire non collective existante" (réponse ministérielle du 02 février 2017).
Par ailleurs, le SPANC doit procéder à une inspection périodique des installations existantes tous les 10 ans (article 7 du décret du 27 avril 2012 relatif aux modalités de réalisation de la mission d'inspection des installations d'assainissement non collectif).
Si une inspection a déjà eu lieu, le document établi à l'issue de l'inspection et délivré par le service public d'assainissement non collectif (SPANC) peut être annexé à la promesse de vente ou, à défaut, à l'acte authentique de vente.
Si cette vérification n'a pas été effectuée (ou si le document n'est plus valide), le vendeur doit contacter SPANC pour vérifier son installation. Il recevra alors un certificat de contrôle qui devra être joint à la promesse de vente ou, à défaut, à l'acte authentique de vente. Si, au moment de la signature de l'acte de vente, l'installation n'est pas conforme, l'acheteur doit la mettre en conformité dans un délai d'un an après la signature de l'acte de vente. Autrement, l'acheteur peut se voir imposer un montant au moins équivalent à la redevance qu'il aurait payée si son logement avait été rattaché.