Saviez-vous que les notaires de France représentent le premier réseau immobilier français avec près de 2000 offices pratiquant la négociation immobilière ? C’est le plus gros maillage territorial, bien loin devant les gros réseaux d’agences.
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L'analyse du marché immobilier s'appuie sur la Note de conjoncture immobilière des notaires de France. Il présente la situation de l'immobilier en France : évolution de la situation et évolution des prix de l'immobilier.
Évolution du volume des ventes de maisons anciennes
A la fin de juillet 2018, le volume annuel des transactions reste à un niveau élevé, avec 950 000 ventes réalisées au cours des douze derniers mois.
Les volumes de ventes ont atteint un sommet depuis fin 2017, allant de 950 000 à 960 000 transactions sur une période de douze mois. Comme au cours des trimestres précédents, deux éléments devraient permettre de poursuivre cette stabilisation au cours des prochains mois : flux les nouveaux crédits à l'habitat des ménages se stabilisent et 85% des banques font état d'une stabilisation de la demande de crédits au logement.
Le dynamisme des volumes correspond au regain d'intérêt des ménages pour confiance face à de meilleurs indicateurs et à une économie plus saine dans le pays. La hausse ininterrompue de février 2015 à octobre 2017 équivaut pour l'essentiel à un rattrapage d'un marché particulièrement atone, corrélé à des paramètres structurels de marché particulièrement stables (prix qui ne s'étaient pas encore accélérés et taux d'intérêt qui étaient encore aussi bas). Si les transactions sont liées au stock de logements disponibles, qui augmente d'environ 1% par an, la part des ventes est équivalente à celle du début des années 2000.
Néanmoins, comme le remarquent les notaires dans leurs études, les volumes ont un léger essoufflement. Il y a une standardisation des volumes et c'est, dans l'ensemble, rassurant. Placée il y a quelques années, l'annonce d'un volume de " seulement " 950 000 ventes sur un an aurait provoqué une euphorie collective.
Ne vous y trompez pas, la tendance reste positive à ce jour ; ce n'est pas parce que chaque nouveau trimestre ne bat plus le précédent en termes de nombre de ventes que la situation devient catastrophique. En fait, le marché a encore une fois évolué. Il faut désormais s'attendre à être confronté à des variations qui seront constituées de secousses, tantôt accélérant, tantôt ralentissant les volumes d'un trimestre à l'autre, touchant différentes villes françaises de manière inégale, voire inversement.
Le marché immobilier dans l’ancien
Le volume annuel des transactions confirme le dynamisme exceptionnel du marché immobilier.
Toutefois, le nombre de ventes reste équivalent aujourd’hui à celui du début des années 2000 si l’on considère la quantité de logements disponibles qui augmente d’environ 1% par an.
D’une manière générale, les notaire ne constatent pas pour le moment d’affaiblissement de la dynamique. Les volumes de biens immobiliers de devraient pas baisser dans les mois à venir.
L’immobilier reste un placement sûr et de meilleure qualité que les autres placements, même si la crise de 2008 est encore présente dans les esprits. Les Français profitent de ces circonstances et la confiance actuelle dans l’économie pour envisager un placement à long terme, en faisant une acquisition de “confort” selon leurs propres critères.Le marché est cependant loin d’être poussé vers la spéculation. Grâce à la stratégie de la Banque Centrale Européenne (BCE) concernant les taux d’intérêts, les emprunteurs en sont les grands gagnants. Ces taux en baisse favorisent largement l’investissement dans l’achat au détriment de la location dans les communes les plus dynamiques.Les notaires remarquent que la moyenne d’âge des acquéreurs a baissé.On remarque qu’il y aura une poursuite de la hausse des prix en France métropolitaine dans les mois à venir. Le rythme de croissance annuel devrait rester quasiment inchangé pour les maisons (+ 2,7 %) et s’accélèrerait pour les appartements (+5,1 %).
Le marché immobilier dans le neuf
L’attrait du marché immobilier pourrait être renforcé avec la réforme des retraites. Certains Français pensent que l’immobilier peut être un complément de ressources idéal. Les actifs inquiets sur cette réforme et sur le devenir de leur retraite, peuvent être attirés par l’investissement dans le marché de l’immobilier.
Mais le problème est que le nombre de biens disponibles n’augmente pas tant dans l’ancien que dans le neuf. Il y a plus de demandes que d’offres et cela déséquilibre le marché en terme de prix.
Investir dans l'immobilier reste une décision importante : elle rassure et sécurise par le sentiment d'appartenance et de tangibilité qu'elle inspire, mais reste une dépense coûteuse tant par le coût du remboursement mensuel du prêt qui est le plus souvent mis en place, que par les coûts importants qui doivent être payés au moment de l'achat. Le poids des décisions politiques en faveur ou à l'encontre de l'immobilier en général et du logement en particulier, le redéfinition des droits et obligations de chaque acteur de ce marché et le fiscalité qui sera tout autant appliqué influeront.
Le vote sur la loi ELAN participera à ce édifice, visant à provoquer "un choc de l'offre afin pour répondre à la demande de logements". Déduction des plus-values immobilières sur la vente de terrains à bâtir nus ou à bâtir à démolir, En écho aux propositions du notaire dans le cadre des mesures de relance de la construction de logements neufs, l'article 28 II de la loi du 28 décembre 2017 sur finances a créé, depuis le 1er janvier 2018, une déduction supplémentaire dans le calcul de l'impôt sur les plus-values de cession des terrains à bâtir nus ou à bâtir destinés à la démolition, situés dans les zones dites tendues.
Cette allocation est principalement temporaire afin pour encourager les propriétaires à vendre dès aujourd'hui, sans délai. Elle s'appliquera à toute promesse de vente qui a acquis une certaine date entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020. L'acte de vente définitif doit être signé au plus tard le 31 décembre 2022.